Vous avez certainement déjà entendu parler des sept péchés capitaux. Les chrétiens primitifs les mentionnaient dans leurs enseignements pour montrer aux croyants ce qui a poussé l’homme déchu à pêcher. On peut également parler de vices capitaux puisqu’il s’agit de 7 défauts de caractère qui altèrent les comportements de celui qui les commet ainsi que ses relations avec les autres. Ce sont :
- La gourmandise
- La paresse
- L’avarice
- La colère
- L’orgueil
- La luxure
- L’envie
La gourmandise
La gourmandise à proprement dit est un péché dans le sens où il est important d’avoir un corps sain pour un esprit sain. Mais la gourmandise ne concerne pas uniquement la nourriture mais les biens matériels, l’argent, le sexe, même les émotions et tout ce qui existe ! Elle fait référence à la faim insatiable matérielle ou spirituelle, à l’incapacité d’être satisfait de ce que l’on a. La gourmandise conduit à la cupidité, au gaspillage et au paranoïa.
La paresse
La paresse pousse à ne rien faire et fait plonger la personne qui y cède dans l’inertie et dans l’ennui. Le paresseux peut également vivre de façon mécanique. En tout cas, ce péché capital constitue un véritable blocage à l’évolution et au changement. Tout reste plat car aucun effort n’est fourni pour que les choses avancent et s’améliorent. La paresse dérive souvent sur l’automatisme, l’immobilisme et l’ennui.
L’avarice
L’avarice implique de s’attacher corps et âme aux biens matériels. Ce péché capital fait tomber dans la peur que les autres nous privent de ce que nous possédons. Il donne l’impression qu’il en faut toujours plus. L’avare ne partage pas, il n’aide pas un prochain en besoin. De l’avarice résultent l’attachement morbide aux biens, l’avidité et la myopie spirituelle.
La colère
La colère étouffe l’esprit, vide le cœur et aveugle la raison pour n’alimenter que les pensées négatives. Ces dernières font ensuite naître la haine, la méchanceté et l’envie de vengeance. C’est le péché capital qui, en plus de torturer la personne qui le commet, détruit également son entourage. La colère peut dériver sur la violence, la rage, l’irascibilité, la frustration, etc.
L’orgueil
L’orgueilleux se croit supérieur aux autres. Il est prêt à tout pour le montrer et le prouver dans chaque contexte. Son sentiment de supériorité le pousse à ne respecter ni les autres eux-mêmes ni les règles établies par les autres. De l’orgueil découlent la vanité, l’omnipotence, la volonté de soumission et le manque de respect.
La luxure
La luxure fait référence à l’envie exacerbée de sexe sans tenir compte ni de l’amour ni du désir de reproduire. La luxure implique le plaisir sexuel à l’état brut, la forte envie de satisfaire ses pulsions sans se soucier de l’autre. Ce péché sépare aussi de soi-même car tout ce qui importe est la satisfaction physique et rien d’autre. De la luxure dérive le vide intérieur, l’insatiabilité et la perversité.
L’envie
L’envie incite à vouloir ce que possède son prochain : la richesse, une qualité, une compétence, etc. Elle pousse à se comparer aux autres et à se rendre compte qu’ils disposent quelque chose que l’on n’a pas et que l’on veut obtenir. L’envieux finit par haïr son prochain pour cela et souhaiter son malheur. Ce vice conduit naturellement à la jalousie et l’auto-jugement négatif.