La fête a été belle. Vous avez parlé, ri, dansé et… trop bu ! Au départ, vous pensiez prendre un verre, puis cela a fini à près d’une bouteille. Votre premier réflexe doit être de ne pas prendre le volant. Votre second réflexe concerne la gestion de cet excès d’alcool. Comment faire pour le supporter le mieux possible le lendemain ?
Voici comment se remettre plus vite d’un excès d’alcool :
Se faire vomir quand rien ne va plus
Alors que votre taux d’alcoolémie est au plus haut, votre cœur bouge comme s’il était dans un bateau. Dès que vous éteignez la lumière de votre chambre pour tenter de dormir, votre tête tourne et vous avez envie de vomir. Comment réagir ?
Certains préfèrent se faire vomir et se sentent bien mieux après. Se faire vomir n’est pas dur quand vous êtes dans cet état. Pensez aussi à avoir une cuvette à vos côtés pour le reste de la nuit Gardez la lumière allumée si cela vous fait du bien et n’oubliez pas d’avoir une bouteille d’eau à vos côtés, car vous allez avoir soif !
Boire beaucoup d’eau car l’alcool déshydrate
En effet, l’alcool déshydrate. Il est d’ailleurs conseillé de boire un verre d’eau entre chaque verre d’alcool pour limiter la déshydratation et la sensation d’enivrement. Mais, soyons honnête, très peu de personnes le font. Par contre, le lendemain, il est important de boire beaucoup. Vous aurez souvent soif. Profitez-en. Si votre estomac est encore sensible, buvez par petite gorgées. Cette eau peut vous éviter d’avoir des courbatures douloureuses et aide votre corps à se réveiller. Évitez les sodas et autres boissons qui ne participent à votre hydratation.
Dormir si vous en ressentez le besoin
Le lendemain de « cuite », il y a deux écoles : les lève-tôt et les gros dormeurs. Que vous soyez généralement dans l’une ou l’autre des catégories ne change rien au conseil : si vous êtes fatigué, allongez-vous. Le sommeil récupérateur provoquera une journée peu productive, mais au moins, le surlendemain, vous serez prêt pour passer une bonne journée.
Manger des produits légers
La faim le lendemain n’est pas facile à gérer. En effet, elle sera naturellement là, mais votre estomac est sensible. Tout a un goût d’alcool et le ventre lourd vous fait craindre à tout instant un besoin urgent de courir aux toilettes pour vomir. Vous devez alors traiter votre ventre comme si vous aviez une gastro en consommant que des aliments légers. Ainsi, plutôt que de sauter sur des barres chocolatées, délicieuses mais difficiles à gérer, privilégiez plutôt de la compote.
Pour les aliments chauds, du riz ou des pâtes consommés en petite quantité permet de calmer la faim tout en prenant soin de son corps. Ce besoin de manger léger se fait davantage ressentir quand vous vieillissez. À 20 ans, votre corps est résistant et habitué aux excès. Il peut donc supporter un repas au Mc Donalds après un excès d’alcool.
Ne pas rester inactif pour contrer la gueule de bois
Si vous avez un peu mal à la tête, rester sur son lit à ne rien faire et penser constamment au mal de tête n’est pas la meilleure solution. Activez-vous un peu. Il n’est pas question de se redécouvrir une âme de sportif et d’aller faire votre premier jogging depuis des mois sous peine de vomir devant les autres sportifs. Par contre, vous pouvez sortir prendre l’air et marcher un peu avec des amis. Si vous ne voulez pas quitter votre maison, plutôt que de mettre une série à la télévision, jouez à un jeu de société ou faites un peu de repassage. Cette activité vous permet de retrouver du dynamisme.
Alcool : Éviter le round 2
Même si vous êtes en vacances et que la fête guide vos soirées, évitez d’être complètement saoul deux jours de suite. La récurrence ne va pas entraîner votre corps et vous expose, au contraire, à des désagréments comme une fatigue exacerbée durant la journée ou des problèmes gastriques.
Le mieux est de zapper l’alcool pour les 48h qui suivent. Si vous ne voulez pas faire preuve d’autant de retenue, limitez les alcools forts. Buvez une bière ou un verre de rosé et surtout ne retombez pas dans l’erreur de faire trop de mélanges d’alcool. Ils sont connus par tous les jeunes pour leurs effets dévastateurs même en cas de consommation réduite.