Les troubles mentaux et les addictions sont en hausse constante en France. Pour faire face à cette vague inquiétante, les recherches autour des traitements s’intensifient auprès de diverses institutions scientifiques. Aujourd’hui, au rang des pistes prometteuses, on trouve les champignons à psilocybine. Ils permettent, dans une certaine mesure, d’envisager une guérison. Découvrez ce qu’il en est !
Les champignons à psilocybine : coup de bluff ou réelle thérapie ?
Pour ceux qui n’en entendent parler que pour la première fois, sachez que les champignons magiques, également connus sous le nom de « champignons hallucinogènes » sont un groupe de champignons qui renferme comme principal composé actif la psilocybine.
Il s’agit d’une substance psychoactive aujourd’hui répertoriée dans plus de 200 espèces de champignons, principalement du genre Psilocybe. Il faut toutefois souligner qu’ils ne sont pas un effet de mode. En réalité, les champignons hallucinogènes sont utilisés depuis des millénaires.
Mais c’est véritablement dans les années 1960 qu’ils ont connu un regain d’intérêt avant d’être rapidement classés comme stupéfiants dans de nombreux pays comme la France (dès 1966). Depuis, les législations n’ont que faiblement évolué sur le sujet. Pour autant, les champions magiques ont de quoi susciter un espoir.
La psilocybine : la base prometteuse
La psilocybine en France, bien qu’interdite, présente des propriétés thérapeutiques remarquables. Pour preuve, cette substance psychédélique agit sur les récepteurs de la sérotonine dans le cerveau, en particulier sur le récepteur 5-HT2A. Cette interaction provoque chez l’individu des modifications :
- de la perception ;
- de l’humeur ;
- et de la cognition.
Chez certains patients qui pratiquent d’ores et déjà la thérapie psychédélique, on note en outre un sentiment accru de connexion avec soi-même et l’environnement. Les réactions provoquées par la psilocybine sur les troubles mentaux comme la dépression, l’alcoolisme et le stress post-traumatique encouragent les efforts de recherche.
Pourquoi les champignons hallucinogènes font-ils l’objet d’études en psychiatrie ?
Il faut dire que sur la dépression entre autres, des études cliniques ont montré les résultats prometteurs de la psilocybine. En effet, la substance, intégrée dans les thérapies psychiatriques, semble capable de « réinitialiser » certains circuits neuronaux impliqués dans cet état psychique.
De plus, nous pouvons souligner ses bénéfices remarquables dans le traitement de l’alcoolisme. Dans la thérapie hypnotique par exemple, la psilocybine aurait aidé les personnes dépendantes à changer leur relation à l’alcool. Par ailleurs, d’après certaines institutions scientifiques, le syndrome de stress post-traumatique pourrait bénéficier des effets de la psilocybine.
Des promesses (pour l’heure) et non une panacée
Gardez à l’esprit que ces divers résultats prometteurs mis en avant dans l’utilisation thérapeutique de la psilocybine ne sont pas à prendre comme une panacée. Pour l’heure, une bonne partie des cas observés l’ont été à une petite échelle. Aussi, le cadre légal en vigueur reste très rigide sur le sujet.
Il est de ce fait crucial pour nous d’attirer votre attention sur les risques et les limites de l’utilisation de la psilocybine. Les champignons à psilocybine peuvent en effet provoquer, chez certains individus et dans un cadre non réglementé, des expériences intenses et déstabilisantes.
C’est pourquoi, en France, la substance est proscrite. Si toutefois l’idée d’une retraite psychédélique vous intéresse, privilégiez les Pays-Bas où la législation est la plus favorable en Europe. Contactez alors Tangerine Retreat pour organiser votre séjour et recevoir un accompagnement en français.